L’Économie Sociale et Solidaire KESAKO ?

L’Économie Sociale et Solidaire, née au début du XIXéme siècle, est officiellement reconnue depuis la loi du 31 juillet 2014 et définie de la façon suivante:

il s’agit d’un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine. Les entreprises de l’ESS remplissent les conditions suivantes:

  • Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices.
  • Une gouvernance démocratique : 1 personne = 1 voix avec l’information et la participation des différentes parties prenantes.
  • Une gestion responsable : les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de l’entreprise.

L’économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises , les associations, les mutuelles, les coopératives, les fondations qui cherchent à concilier solidarité, performances économiques et utilité sociale.

 
Elle est composée des activités de production, de transformation, de distribution, d’échange et de consommation de biens ou de services exercées la forme d’associations, de coopératives, de fondations, de mutuelles et de sociétés commerciales recherchant une utilité sociale et qui, aux terme de leurs statuts, remplissent des conditions qui apparentent aux autres entreprises de l’ESS.
 
Acteur économique de poids, l’ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % des emplois privés en France c’est à dire, environ 200 000 entreprises et structures et 2,38 millions de salariés !
Les pays pionniers de l’ESS sont : La France, la Belgique et le Canada.

RECONNAISSANCE LÉGISLATIVE DE L’ESS

La Loi du 31 Juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) marque la reconnaissance législative “d’un mode d’entreprendre différent». Les entreprises de l’ESS remplissent les conditions suivantes :

  • Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices.
  • Une gouvernance démocratique, prévoyant l’information et la participation, dont l’expression n’est pas seulement liée à leur apport en capital, des associés, des salariés et des parties prenantes aux réalisations de l’entreprise.
  • Une gestion conforme aux principes suivants :
    • Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de l’entreprise ;
    • Les réserves obligatoires constituées, impartageables, ne peuvent pas être distribuées ;
    • En cas de liquidation ou, le cas échéant, en cas de dissolution, l’ensemble du « boni de liquidation » est redistribué à une autre entreprise de l’économie sociale et solidaire. Loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’Économie Sociale et Solidaire

LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

  • Une finalité d’intérêt général
  • Une gouvernance démocratique
  • Une libre adhésion
  • Une lucrativité limitée
  • Un ancrage territorial
  • et une mobilisation citoyenne

RECONNAISSANCE LÉGISLATIVE DE L’ESSCOMPOSITION DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

L’économie sociale et solidaire est composée des activités de production, de transformation, de distribution, d’échange et de consommation de biens ou de services sous la forme : de personnes, d’entreprises ou « abritées » par une autre fondation constituées de membres associés qui détiennent au moins une part dans la structure, leur gouvernance est fondée sur le principe démocratique « une personne, une voix. » à but non lucratif, elles sont actrices de la santé et des assurances à statut commercial, ces entreprises respectent les principes fondateurs de l’ESS. Leur finalité est sociale, et prioritaire par rapport à leurs objectifs économiques. « Convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun de façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager les bénéfices » (art. 1 loi 1901).

LES ASSOCIATIONS LOI 1901

LES COOPÉRATIVES

LES MUTUELLES

LES FONDATIONS

LES SOCIÉTÉS COMMERCIALES DE L’ESS

L’Économie Sociale et Solidaire
Toujours moderne et plus que jamais indispensable

L’entreprise d’économie sociale et solidaire :

– est l’outil économique privilégié pour assurer la diversité et la liberté d’entreprendre,
– est une des réponses les plus pertinentes pour permettre aux groupes de personnes sans grands moyens financiers de créer leur activité,
– promeut le développement durable,
– assure une protection efficace contre les mouvements spéculatifs,
– est source de partenariats et de développement de la démocratie économique, de soutien aux initiatives équitables et solidaires,
– entend modifier les normes d’évaluation généralement admises pour introduire la plus-value sociale et environnementale.

Elle est rentable économiquement et socialement.
Elle conjugue modernité, innovation et développement durable.

Une présence forte dans de nombreux secteurs d’activité

Présentes aujourd’hui dans les secteurs d’activité les plus divers, les entreprises de l’ESS permettent d’entreprendre autrement :

  •  Développement durable
  •  Culture
  • Agriculture
  •  Assurances
  •  Banque
  •  Bâtiment, Habitat
  •  Commerce équitable

 

  • Éducation populaire
  •  Insertion professionnelle, Formation
  •  Loisir, Tourisme
  •  Santé, Handicap
  •  Services à la personne
  •  Social
  •  Solidarité internationale

Sources : https://www.cressoccitanie.org/presentation-2/

Economie sociale et solidaire en Europe

L’économie sociale et solidaire (ESS) est une réalité européenne car elle représente 19,1 millions d’emplois dans l’Union européenne (UE), soit 9% de la population active de l’UE et 10% du PIB européen, selon le rapport du Conseil Économique et Social Européen de 2017. Toujours d’après ce rapport, un quart des entreprises créées en Europe sont des entreprises de l’ESS. Les potentialités du secteur sont de plus en plus reconnues par les différents États membres mais seuls six pays disposent d’un cadre législatif complet pour l’ESS (France, Belgique, Italie, Portugal, Espagne, Suède). En 2016, le Groupe d’experts de la Commission sur l’entrepreneuriat social (GECES) présente son rapport : « Social entreprises and the social economy going forward » à Bratislava, composé d’un appel à l’action et de 13 recommandations aux institutions européennes et États membres.

Conscient des enjeux du changement d’échelle de l’ESS au niveau européen, le Labo de l’ESS investit la thématique européenne en 2018 en s’alliant avec le think tank belge Pour La Solidarité – PLSle RTES et le REVES pour construire un réseau de think tanks européens. Cette coopération couvre notamment les champs de l’économie circulaire, de la culture et de l’économie collaborative.

Sources : https://www.lelabo-ess.org/economie-sociale-et-solidaire-en-europe

ESS sur economie.gouv.fr

Toute définition conduit à préciser les trois critères essentiels qui caractérisent les entreprises de l’ESS :

  • la finalité sociale, solidaire ou d’intérêt général

  • la redistribution des profits

  • et la gouvernance partagée